Soudan
Abdullah et Abbas el-Bashir, deux frères de l’ancien président soudanais Omar el-Béchir entre les mains du Conseil national militaire, institution actuellement au pouvoir au Soudan. L’information a été donnée jeudi par l’agence de presse officielle, SUNA.
Les deux hommes ont été arrêtés dans le cadre d’une campagne menée contre les responsables de l’ancien gouvernement, précise l’agence qui cite le porte-parole du Conseil militaire. La note ne donne cependant aucun détail sur les griefs reprochés aux deux frères Béchir, ni sur leur lieu de détention.
Omar el-Béchir, homme fort du Soudan depuis trente ans a été évincé par l’armée la semaine dernière, après quatre mois de manifestations monstres dans les rues du pays. Ces contestations anti-gouvernementales inédites ont débuté après l’augmentation des prix du pain avant de s‘étendre à des réclamations politiques, comme le renouvellement de la classe dirigeante.
Le Conseil militaire qui a pris le relai depuis la chute du président Béchir a affirmé que ce dernier – recherché par la Cour pénale internationale pour génocide et crimes contre l’humanité dans la crise au Darfour – a été transféré dans une prison de la capitale, Khartoum. Même si, ont-ils précisé, ils n’ont aucune intention de le remettre à la justice internationale.
Mais leur décision pourrait bien être contrariée par la pression de la rue. Les manifestants qui demeurent dans les rues de Khartoum exigent du Conseil militaire qu’il remette rapidement le pouvoir à un gouvernement civil. Ce dernier sera alors chargé de faire payer à l’ancien régime ses “crimes”, insistent les manifestants.
00:55
Le prix de l'or continue d'établir des records
01:24
CPI : le HCR salue la condamnation d'Ali Kushayb pour atrocités au Darfour
00:59
CPI : un chef de milice soudanais condamné pour des atrocités au Darfour
02:02
Madagascar : le président Rajoelina dénonce une tentative de coup d'Etat
01:30
Soudan : l'ONG Emergency Response Rooms reçoit le prix Nobel alternatif
02:00
ONU : le Soudan réaffirme son engagement pour un cessez-le-feu